A lire (et relire avant les TP): les trois écarts en sciences appliquées
(écarts)

Les trois écarts en sciences industrielles

En TP notamment, mais en cours également, il est fondamental d’avoir les trois écarts suivants en tête. Ils structurent la démarche en sciences appliquées.

Ecarts en SII

Le client, ou commanditaire, imagine un système répondant à un besoin. Celui-ci est formalisé de concert avec ses fournisseurs et mène à des performancesattendues. Le cahier des charges contient les exigences techniques exprimées en termes de performances techniques, associées à des critères, des niveaux et des marges, car dans le principe, la réalisation proposée par le fournisseur ne correspondra jamais mathématiquement avec le système souhaité.

Le produit fourni doit satisfaire l’ensemble des critères et donc si la conception est correcte, l’ensemble des performances attendues. Il est ainsi nécessaire de savoir quantifier l’écart entre l’objectif et le résultat en procédant à des expérimentations permettant de mesurer les performances réalisées. Ce sont les écarts de type L-C.

La simulation étant toujours plus utilisée en phase de conception, il est devenu fondamental de quantifier l’écart entre le modèle-simulation et la réalité représentée, en conception ou en modélisation. Dans les deux cas, il s’agit des écarts de type S-L. Leur connaissance fine doit permettre de limiter le recours au prototypage et aux tests matériels afin de prévoirl’écart entre les performances simulées et celles réalisées.

L’ambition est maintenant de passer directement de la simulation au produit livré, apparaissent alors les écarts entre le modèle simulé et la réalité complète, ce sont les écarts de type S-C.

Le contexte des TP est de vérifier certains écarts S-L, afin de faire très tôt la différence entre le modèle-simulation et la réalité.